La transition numérique s’inspire du concept de la transition écologique, crée par Rob Hopkins, mais se concentre ici sur le domaine numérique. Son but principal est de transformer notre usage du numérique pour le rendre réellement durable et robuste. Il s’articule autour des concepts suivants :
- Souveraineté et diversité numérique : relocaliser notre informatique et construction d’une informatique indépendante des géants du net (GAFAM et affiliés).
- Liberté, transparence et libre arbitre : utilisation des logiciels libres.
- Transition écologique : réduire nos besoins numériques et privilégier les low tech.
La règle des 7R (voir ci-contre) peut nous aider à prendre nos décisions de tous les jours.
Le numérique est très souvent le parent pauvre de la transition écologique et sociale. Il semble en effet que d’autres domaines de la transition soient plus accessibles et surtout mieux valorisés dans la société, comme les habitudes alimentaires ou de mobilité.
Pour mettre s’attaquer à cette difficulté et mettre en œuvre ce programme, nous proposons toute une série de formations et conférences.
La transition vers un numérique éthique et plus soutenable ne se décrète pas. Elle nécessite l’accès à des informations (que signifie un numérique plus soutenable ?), une volonté affirmée de vouloir changer (engagements selon un calendrier défini) et du temps à dédier à ce processus (pour se renseigner et changer ses habitudes).
La démarche peut prendre du temps, mais qu’importe ! L’essentiel, c’est la transition.
Vers un numérique plus soutenable
Sobriété
- Prolonger la durée de vie de ses appareils le plus longtemps possible.
- Réduire sa consommation numérique.
- Choisir l’outil le plus adapté à ses réels besoins.
- Diminuer sa dépendance à la technologie.
Partage
- Accéder à une informatique libre et autonome.
- Privilégier des solutions locales.
- S’impliquer, participer, se former.
- Faire des choix plus humains et promouvoir les Communs.
Éthique
- Choisir des services respectueux de la vie privée.
- Se préserver des publicités invasives.
- Rejeter les services des géants du numérique.
- Identifier et éviter l’économie de la surveillance.