Ensemble, pour un numérique plus durable

Comme les années précédentes, et en partenariat avec la ville de Genève, itopie se rallie à la journée mondiale du nettoyage numérique, ou Journée D-Tox
numérique. Cette année, ce sera le vendredi 14 mars !

Quand on parle de numérique et d’environnement, nous sommes souvent confrontés à un mur, une impossibilité d’agir. En effet, le numérique est tellement disséminé dans les moindres recoins de notre vie qu’il nous est difficile d’imaginer de changer radicalement et d’autant plus individuellement. Ce n’est que par une action collective que nous pouvons réduire notre impact environnemental.

On démarre par quelque chose de simple et concret : le nettoyage de nos supports de stockage, que ce soit nos disques durs, nos boîtes de courriels, ou nos services en cloud qui au fur et à mesure des années, prennent de l’embonpoint et requièrent des capacités de stockage de plus en plus volumineuses.

Mais bien sûr, cela ne suffit pas… Nous devons redoubler d’efforts pour réduire les impacts du numérique sur notre environnement. Et cela passe aussi par le renoncement à renouveler nos appareils numériques si le besoin n’est pas réellement avéré, par la réparation de nos équipements ou encore par le choix de l’occasion. En d’autres termes, il faut prolonger la durée de vie des appareils numériques, le plus longtemps possible puisque c’est l’extraction des matières premières et la fabrication qui engendrent le plus d’impacts sur notre environnement et le climat (en effet, environ 80% les impacts sont concentrés sur la phase de fabrication).

Après, on peut encore faire mieux, en soutenant les communs numériques (les logiciels libres, qui permettent entre autres d’éviter l’obsolescence programmée) et en combattant le capitalisme de surveillance qui est orienté vers la publicité ciblée et le consumérisme de produits en tout genre, ce qui est nuisible pour l’environnement.

Enfin, il s’agit de réduire notre consommation de services en ligne très gourmands en énergie et en ressources, comme la diffusion de séries et de films, l’écoute de musique en ligne, les réseaux sociaux et bien sûr l’intelligence artificielle, qui voit sa consommation de ressources augmenter de manière exponentielle.

Il ne s’agit bien sûr pas de renoncer aux plus-values du numérique, mais bien d’en réduire les usages en fonction de nos besoins réels.

Plus d’information sur le site de la Ville de Genève.