La Revue Durable : la face obscure de l’industrie textile

Le nouveau numéro de la Revue Durable est disponible ! La situation sanitaire actuelle n’est certes pas enthousiasmante, mais elle nous laisse peut-être un peu de temps à la réflexion. Une telle rupture, si brutale, doit nous inciter à repenser notre société et à souligner les anomalies nocives qui sapent notre environnement et notre santé (physique et mentale).

Quoi de plus enrichissant que nous plonger dans les articles fouillés de la nouvelle Revue Durable intitulée : Débarrasser l’industrie textile du capitalisme de surveillance. Tiens ? Le capitalisme de surveillance ? De nouveau ? N’était-il pas déjà sur le devant de la scène dans le précédent numéro ? Il doit bien y avoir une raison…

Mais de quoi parle précisément cette nouvelle RD ? Attention, roulement de tambours, les rideaux s’ouvrent sur ce tout nouveau no 64 :

L’industrie textile et des chaussures produit une fois et demie plus de déchets que de vêtements. Ce constat donne une première indication de l’absurdité du modèle d’affaires de la fast fashion qui a imposé en quinze ans son rythme à la mode : fabriquer toujours plus vite plus d’habits en exploitant des millions de personnes et en causant une énorme pollution pour les vendre à vil prix à un maximum de personnes qui les porteront de moins en moins, souvent pratiquement pas, voire pas du tout avant de les jeter en quantités toujours plus dantesques à la poubelle.

Comment un modèle humainement et écologiquement aussi mortifère a-t-il pu s’imposer si vite ? Ce dossier de LaRevueDurable apporte deux éléments d’explication qui se combinent à merveille pour générer le pire : le narcissisme et le capitalisme de surveillance. Ni l’un ni l’autre ne sont cependant des fatalités et doivent dès lors être combattus. Une lecture incontournable pour mieux comprendre, sous l’écume des jours, l’évolution du monde et savoir comment inverser cette évolution.

Ce numéro très combatif décrypte aussi l’acquittement en janvier, au motif de la nécessité licite, des jeunes qui avaient imité Roger Federer dans le hall d’une succursale lausannoise de Credit Suisse fin 2018. Il inclut une longue interview d’un des témoins au procès, Jérémy Désir, qui a vécu de l’intérieur le déni des grandes banques sur le climat. Il analyse l’aveuglement chronique des chercheurs en économie sur ce thème pourtant vital. Et il décrit en détail comment l’Université de Lausanne se débat pour déployer sa stratégie de durabilité dans un environnement intellectuel, institutionnel et politique hautement contradictoire.

Abonnez-vous, courrez l’acheter ! Ces publications sont précieuses !

Publié par les Artisans de la Transition, coopérateurs itopie !