Sobriété numérique : une urgence créatrice

Dans le dernier rapport du GIEC, les spécialistes du climat tirent une fois de plus la sonnette d’alarme. Cette fois-ci, l’injonction est on ne peut plus claire : nous avons 3 ans pour réorienter notre modèle, sans quoi il ne sera plus possible de rester en dessous de 1.5 degrés (voire même 2 degrés) par rapport à l’ère pré-industrielle (voir un article de Science et Avenir sur le sujet). Vous pouvez cliquer sur le logo du GIEC ci-contre pour consulter ce rapport.

Le mardi 12 avril 2022, la RTS diffusait un sujet sur une orientation possible : la sobriété numérique. Frédéric Bordage, responsable du site greenit.fr, spécialiste des questions de durabilité dans le numérique et auteur du livre « La sobriété numérique » , est interviewé dans cette courte séquence.

 

Ce qu’on peut retirer de son message, c’est que la sobriété numérique n’est pas seulement une des solutions pour lutter contre le changement climatique. C’est aussi une démarche nécessaire pour éviter la raréfaction des ressources naturelles et ainsi pérenniser le numérique lui-même, en privilégiant des usages bien spécifiques, indispensables à notre transition écologique.

A lire aussi sur ce sujet : « Le numérique peut-il être responsable ? » .

Encore une fois, la sobriété numérique ne rime pas uniquement avec « mauvaises nouvelles » , « contraintes » et « restrictions désagréables ». Il s’agit réellement d’une magnifique opportunité de réinventer le monde de demain, avec certes toujours du numérique ici ou là, dans des domaines stratégiques, et des activités qui redeviendront analogiques (c’est-à-dire sans numérique). Il s’agit donc de faire preuve de créativité et remettre de l’humain au centre de nos activités.